Réveillés ( cortège d'histoires qui tuent)


Réveillés! cortège d'histoires qui tuent
C’est une formation inédite, un quatuor assemblé pour le festival des Arts du Récit en Isère, qui a démarré avec le festival la Cour des Contes à Plan les Ouates en Suisse et a continué au festival les Allumés du Verbe à Capbreton.
Une rencontre de trois conteurs : Jean Claude Bray qui vient de la Creuse, Jeanne Ferron qui vient de la Beauce et Myriam Pellicane, lyonnaise. Cres trois conteurs invite une conteuse-chanteuse : Néfissa Benouniche pour la Suisse, Evelyne Girardon pour Voiron.

Elle propose une expérience collective d'inspiration traditionnelle. C’est une rencontre impromptue pour un programme imprévisible qui nous entraîne dans « un cortège d’histoires qui tuent » et de complaintes tour à tour délirant, joyeux, délicat ou sanglant!

Reliés par la merveille qui sous-tend leurs histoires, les conteurs s'inscrivent dans un rituel bouleversant l'ordinaire qui s'inspire des carnavals traditionnels à travers toute l'Europe.
Récits fantastiques, contes merveilleux ou faits divers, ce sont quatre présences dans les corridors de la réalité qui ouvrent un répertoire jusqu'ici méconnu.

Extravagances, fantaisies, transgressions, fantasmagories, dinguerie.... Ces quatre conteurs vont se laisser dévisager pour entendre comment résonnent au fond de nous les coups frappés sur la porte de nos royaumes oubliés.


LA COMPAGNIE IZIDORIA
Née en 2005 à Lyon, de la rencontre entre deux conteurs aux parcours repérés : Myriam Pellicane et Didier Kowarsky.
A la croisée des arts de la parole, du théâtre contemporain, de la danse, des musiques innovantes ou traditionnelles, Izidoria est une entité, un phénomène, un processus, sans cesse remis en cause et en perpétuelle évolution.

Izidoria c’est aussi un collectif d'artistes pluridiciplinaires, des solitudes qui s'assemblent pour un projet commun : débusquer les mythes anciens contenus dans les cultures urbaines et les rêves secrets de la jeunesse, glaner la poésie, les sons, les manières, les gestes, les énergies, les vibrations, pour inventer des espaces rituels de rencontre, transmettre, questionner, s'étonner.

La compagnie Izidoria c'est enfin des créations atypiques, des projets novateurs qui témoignent des émergences et des courants populaires.

Voici quelques années qu’Izidoria explore le domaine des arts du récit, dans le vaste patrimoine universel et immatériel de l'oralité.
Ses créations explorent les sujets brûlants de l'imaginaire qui passionne nos sociétés en crise. Métamorphoses, mutations, hybridations, épreuves, c'est bien le conte initiatique, les rites de passage, les tabous, « le récit interdit » qui s'inscrivent dans cette fonction rédemptrice.
Nous avons le désir de transmettre des valeurs, de partager nos univers, nos inconnus, de provoquer la rencontre, de nous réveiller ensemble en plein rêve....
Nous voulons revenir à la tradition : celle de la diversité, de l'audace. Une tradition orale qui contrairement aux idées reçues ne fait pas la morale, une tradition vagabonde, nomade, où tout le monde est invité, les adultes avec les adolescents, les personnes de tous les milieux, une tradition qui renoue avec les rites et en invente d’autres, qui nous ouvrent des mondes nouveaux, qui exorcisent nos peurs à travers la magie de la représentation.
Car quoi de plus naturel que de fêter la mort, d'explorer les interdits, de prendre conscience de la beauté et de la poésie contenues dans ces thèmes qui assemblent les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres ? Qui transcendent les catégories sociales, les cultures ? Qui replacent l'artiste au cœur de sa fonction cathartique ?








 Myriam Pellicane, Jeanne Ferron, Jean Claude Bray, Evelyne Girardon




Jeanne Ferron est une drôle de zèbrette, on la dirait sortie de l'une de ses histoires. Elle
a voyagé de l'université à l'usine, du monde de l'éducation aux feux de la rampe (1er
prix pour le rôle de Marie Tudor), d’un doctorat de philosophie à des rôles de reine,
de soldat qui bouffe du rat, ou de gueuse qui passe par là... en tournée en France, dans
plusieurs pays d'Europe, et au Québec. Jeanne Ferron poursuit également son travail
d'adaptation et d'interprétation de contes traditionnels. Dans ses spectacles, avec
ses histoires, Jeanne Ferron s'y montre à la fois timide et extravertie, et fait vivre un
univers fantasque et merveilleux teinté d'un rire enfantin. Aujourd’hui, elle interprète
aussi la Baronne Rogère de la Ferronie dans La Taverne Münchausen (mise en scène de
Gwen Aduh) et fait des lectures (Elfriede Jelinek, Arto Paasilinna, Imre Kertèsz, Patrick
Chamoiseau). Au cinéma elle joue dans « Entre Adultes » (Stéphane Brizé), dans
« Coluche » (Antoine de Caunes), dans « La troisième partie du monde » (Eric Forestier),
dans « Jusqu'à toi » (Jennifer Devoldère), dans « Tout ce qui brille » (Geraldine Nakache
et Hervé Mimram)et dans trois séries TV « Avocats et associés », « Boulevard du
palais » et « QI »





 Collaboration artistique : Mireille Antoine, Evelyne Girardon, Didier Kowarsky
Conteurs : Myriam Pellicane, Jeanne Ferron, Jean-Claude Bray, Néfissa Benouniche
Création à Plan les Ouates (Suisse) Festival la Cour des Contes, le Festival les Arts du Récit en Isère. 
Production: Cie IZIDORIA
Lumière : Damien Grange

Public : à partir de 12 ans
Durée : 1h30


Entre tradition et épopée urbaine. Des récits merveilleux, fantastiques et d'avertissements, des rites et des processions. Quatre conteurs cheminent au gré de la rencontre et des miracles de printemps, tout au long de leur "cortège d'histoires qui tuent".
Délirant, joyeux ou lugubre, un carnaval nocturne de mots et de mélodies pour penser à la mort, se réveiller et fêter les changements de saisons.

Tous les renseignements pour diffusion :
www.izidoria.org 


"Ce cortège d'histoires qui tuent" s'est inspiré des processions et chants de quête et de la jolie tradition des "réveillés", ces célèbres marches nocturnes de la période de Pâques et autres cortèges d'éfrayeurs pour chasser l'hiver où célébrer le passage dans l'ombre.... Des processions carnavalesques ou rituelles qui vont de villages en villages renouer avec le sauvage, la magie, le légendaire chrétien ou païen.
Penser à la mort pour mieux fêter le renouveau, ces rites se pratiquent depuis des temps immémoriaux dans toute l'Europe jusqu'au Maghreb.
Comme au cirque, les conteurs nous parlent de notre part souterraine pour vivre collectivement nos peurs, pour exorciser nos démons, nos exclus, ceux que nous autorisons et ceux que nous interdisons, dans une joyeuse fête qui remet le monde en place à l'intérieur de nous.
Comme le disait justement Giovanna Marini : "C'est tellement vieux, que ça devient de l'avant garde!"



Trois conteuses et un conteur...
 " cesser d'interpréter... pour revenir à ce que nous sommes, des "perceveurs".."

Hurluberlus crépusculaires ou vierges féroces, ce sont quatre présences dans les corridors de la réalité, qui offrent leur perceptions, comme le torero ouvre son éventail.

Un acte de raconter qui porte en soi une symbolique en mouvement, qui réveille de nouvelles manières de raconter, d'écouter, d'être au monde.

Extravagances, fantaisies, transgressions, fantasmagories, dinguerie.... de la complainte criminelle à la poésie, du coup de chauffe à l'extase: ces quatre conteurs étranges et délicats, vont se laisser dévisager pour entendre comment résonnent au fond de nous les coups frappés sur la porte de nos royaumes oubliés.








Jean-Claude Bray est un conteur mystérieux, amoureux des contes comme des textes littéraires, du fantastique, de la poésie et du calcul mental. Nous le suivrons, de préférence en déambulation, aussi bien sur les pas d'un page à la cour d'Henri IV que sur les traces du meneur de loups. Jean-Claude raconte, l'étincelle dans les yeux, des histoires puissantes qui ne font aucunement l'impasse des grandes questions humaines.
Originaire de la creuse, ill est fils d’agriculteur et heureux de l’être. Il possède un petit tracteur à quatre roues motrices ainsi que l’outillage qui va avec : charrue monosoc, faucheuse à section, herse …Cependant il n’a jamais exercé le métier d’agriculteur. Par contre il a fait l’instituteur pendant six années avant de s’orienter vers le spectacle : le théâtre d’abord, puis le conte. Conter est aujourd’hui son activité principale. Et il aime à en dire en paraphrasant Jean Gabin : ‘’Conter ce n’est pas un métier, c’est une profession provisoire !’’ 
 
 

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